Je suis de toute manière depuis toujours, un farouche opposant des structures mal équilibrées. Chez ASUAG, l’organisation était proprement suicidaire. Il y avait beaucoup trop d’échelons hiérarchiques, parfois jusqu’à neuf niveaux de responsabilité. A la fin on ne sait plus qui est responsable de quoi. Il n’y avait également pas de doctrine et très souvent on ne savait pas vraiment qui était le chef, qui dirigeait et qui avait le dernier mot. La direction générale s’occupait aussi très peu des questions stratégiques. Tous étaient beaucoup trop affairés à se mêler du détail du quotidien opérationnel.