Anne-Marie Echard-Fournier« Est-ce que tu te souviens de ce jour où nous regagnions nos voitures, après un long échange sur nos problèmes – et j’en avais gros à l’époque – déjà – et toi aussi – nous avons croisé un collègue – un chic type – et l’avons salué en souriant. Il nous a lancé ‘Voilà deux femmes heureuses ! ça fait plaisir à voir !’…
Cela nous avait fait rire. Mais quel con ! »
Elle échangèrent un regard de connivence, presqu’amusées.
problème
« Bon sang ! Bien sûr ! » Il avait redéfini le problème selon une perspective inédite et la solution était apparue d’elle-même.
Walter IsaacsonUne fois le projet iPod lancé, Jobs intervint quotidiennement. Sa principale exigence était : « Simplifiez ! » Il allait sur chaque écran de l’interface utilisateur et lui faisait passer un test drastique : n’importe quelle chanson ou fonction devait être obtenue en trois clics. Et ces mouvements devaient être intuitifs. S’il ne comprenait pas comment naviguer dans telle ou telle application ou qu’il lui fallait plus de trois clics, il se montrait implacable. « Parfois, se rappelle Fadell, on se triturait le cerveau sur un problème d’interface pendant des heures, on pensait avoir envisagé toutes les options, puis il arrivait et nous demandait : « Vous avez pensé à cela? » Et alors on se disait tous : « Bon sang ! Bien sûr ! » Il avait redéfini le problème selon une perspective inédite et la solution était apparue d’elle-même. »
Steve Jobs
(Page 445)
Editions JC Lattès
Jobs aimait à dire que tout projet réussi nécessitait, à un moment donné, de faire machine arrière.
Walter IsaacsonJobs aimait à dire que tout projet réussi nécessitait, à un moment donné, de faire machine arrière. Pour chaque réalisation, il avait dû retravailler un élément qui s’était révélé imparfait. C’était arrivé avec Toy Story, quand le personnage de Woody était devenu antipathique, et à plusieurs occasions avec le Macintosh d’origine. « Si quelque chose ne fonctionne pas, on ne peut pas se contenter de l’ignorer en se disant qu’on règlera le problème par la suite. Ça, c’est ce que fait la concurrence. »
Steve Jobs
(Page 427)
Editions JC Lattès
La vie c’est l’inconnu qui fout le camp
Jean Rostand– Et la vie, pouvez-vous nous en donner une définition ?
– Qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce que la vie ? Ce sont des problèmes, je vous l’avoue, qui me paraissent de plus en plus épais. Peut être la meilleure définition de la vie est celle d’Anatole France :
« La vie c’est l’inconnu qui fout le camp. »
Debout les morts !
Interview par Stéphanie Fromentin
France Inter
31 mars 2012
On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré
Albert EinsteinOn ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré.