Françoise DoltoCe que l’on ne sait pas, c’est que l’enfant a lui même son désir propre qu’il veut nous manifester, et que la seule manière de le reconnaître c’est de parler à sa personne, et de lui laisser un temps de réponse que nous écoutons avec notre cœur, avec notre peur, avec… et puis : « Oui, ben oui, tu as raison. Tu es malheureux, nous ne pouvons pas faire autrement, ta maman est obligée de travailler, moi je suis obligé de dormir, et tu es très, très malheureux, mais nous ne te reprendrons pas dans notre lit, ta mère ne te reprendras pas dans ses bras. Il faut que tu dormes. » Cela dit en même temps qu’on reconnait la souffrance de l’enfant, il se trouve.