Tadjoura Le Cercle des douze Mois Jean-François Deniau Livre de Poche– Personnellement, je n’ai jamais eu le sentiment que je pouvais écrire un roman sur la guerre.
Son honnêteté intellectuelle embarrassa l’auditoire, tout de même fasciné par la violence et la dramatique de la guerre. Lui, s’était engagé pour l’Erythrée. Rimbaud tout proche.
– Un commandant m’a dit qu’il fallait parler de leur guerre, parce qu’elle n’intéressait plus personne. C’était trop long : 23 ans…
Tandis que les autres écrivains ressemblaient à de grands gosses en quête de sens, Jean-François Deniau ramenait à l’essentiel : il n’y a au fond que des histoires de courage et de peur à rapporter face à la violence. Et puis, …
– Il faut prendre parti : il n’y a pas d’espoir dans le silence des autres… La violence, c’est d’abord l’évidement de la parole, le congé de soi en attendant de tuer l’autre…
Source : Du texte au texte