Pas de carte d’idendité

A Kaboul, c’était une simple branche arrachée à un arbre qui nous faisait office de carte de crédit. Hassan et moi la présentions au boulanger, qui pratiquait des entailles dessus avec son couteau – une par naan sorti pour nous du tandoor brûlant. A la fin de chaque mois, mon père lui réglait le nombre total d’encoches. Point, Pas de question. Pas de carte d’identité.

Khaled Hosseini
Les cerfs volants de Kaboul
Belfond